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Épisode 2 – Coulisses d’un lancement : l’autopartage à Montréal

Épisode 2 : Celui où ils mettent le "car" dans "carsharing"

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Vulog lance un tout nouveau service d’autopartage à Montréal ! Nous nous associons à un groupe de concessionnaires locaux pour offrir aux Montréalais une solution de mobilité plus intelligente et plus pratique. Nous vous invitons à embarquer avec nous dans une série exclusive, une première du genre, qui vous emmène dans les coulisses pour découvrir tout ce qu’il faut réellement pour créer un service d’autopartage réussi, de A à Z.

La semaine dernière, nous avons pris du recul pour visualiser le parcours complet des premiers pas au lancement, en identifiant les éléments clés à mettre en place entre septembre et mai. Dans les prochains épisodes, nous allons approfondir chaque semaine une de ces grandes étapes, en commençant par l’approvisionnement et le financement des véhicules. Après tout, qu’est-ce qu’un service d’autopartage sans voitures ?

Déterminer la taille de la flotte

Comme mentionné dans l’épisode précédent, nous avions dès le départ fixé nos objectifs : une flotte en free-floating de 600 véhicules répartis sur au moins deux modèles.  Cela peut paraître très précis, et c’est le cas.  Ces chiffres résultent de notre analyse du marché, pour nous assurer d’avoir un nombre de véhicules suffisant, sans excès ni insuffisance.  Nous avions besoin d’une flotte prête à rouler dès le lancement, tout en complétant intelligemment l’offre de nos concurrents déjà présents sur le marché.

Les défis de l’approvisionnement

Vulog Montreal Carsharing FleetTrouver les véhicules nécessaires pour alimenter notre flotte de 600 voitures a été l’un de nos plus grands défis initiaux

Parmi les nombreux défis d’un lancement en un temps aussi court, l’approvisionnement d’une flotte de cette taille a été l’un des plus complexes. Le succès du projet dépend entièrement de notre capacité à sécuriser les véhicules, mais trouver des partenaires disposant de suffisamment de stock et un organisme de financement prêt à investir est un processus délicat.

Dès le début, nous savions que nous voulions une flotte robuste et fiable: des voitures capables de supporter les rudes hivers et les étés chauds en milieu urbain. Elles devaient être faciles à entretenir et acquises à un tarif adéquat.

Cependant, le marché connaissant actuellement une pénurie générale de véhicules disponibles, nous avons recherché activement des partenaires potentiels parmi les constructeurs automobiles et les concessionnaires capables de nous livrer rapidement. C’est là que nous avons eu un coup de chance : Montréal est une ville pionnière de l’autopartage, et nous avons pu nous associer à un contact local désireux de collaborer. Malgré les difficultés du marché, notre partenaire concessionnaire a réussi à nous fournir les véhicules nécessaires.

L’épreuve du financement

Le défi suivant était le financement. Au Canada, la location est relativement flexible grâce au modèle de « leasing ouvert », qui permet d’acheter le véhicule en fin de contrat ou de le retourner. En revanche, dans certains pays européens – comme la France – la structure de leasing est plus rigide, obligeant généralement à restituer le véhicule en fin de contrat. Cela limite la flexibilité opérationnelle et empêche de tirer profit d’une éventuelle revente.

Financer une flotte de 600 véhicules est une tâche considérable, et de nombreuses sociétés de leasing hésitent à prendre un tel risque, surtout dans le cadre d’activités de location, VTC ou autopartage

Nous avons entendu ces inquiétudes à plusieurs reprises. Mais deux éléments ont joué en notre faveur. Le premier a été notre succès précédent avec Leo&Go, qui prouve qu’un service d’autopartage peut être stable et rentable en moins de deux ans. Le deuxième est la présence d’autres opérateurs d’autopartage à Montréal, qui a permis d’accroître la visibilité de ce modèle et d’en démontrer le potentiel.

Leo&Go in Lyon FranceLeo&Go, qui a atteint la rentabilité en moins de 2 ans et continue de croître, est une véritable démonstration du fort potentiel de la mobilité partagée.

Les discussions ont été longues et exigeantes. Durant ces premiers mois, l’obtention du financement était la clé pour aller de l’avant.  Le suspense a duré jusqu’au bout, avec des négociations qui se sont étalées sur plusieurs mois.

C’est seulement un soir glacial de réveillon de Noël que l’appel de Foss National Leasing est arrivé pour officialiser l’accord, lançant notre projet d’autopartage dans la nouvelle année avec joie et soulagement.

La semaine prochaine dans Coulisses d’un lancement : l’autopartage à Montréal

Dans l’épisode de la semaine prochaine, nous verrons ce qu’il faut pour constituer une équipe exceptionnelle et comment elle s’est préparée pour le lancement imminent.

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